Iron Maiden 2022 U-Arena


 

concert : Iron Maiden

date : 26 juin 2022

lieu : Arena La Défense

Après deux reports d’un an chacun dus au Covid, c’est enfin le deuxième passage de la tournée Legacy of the Beast. Le premier concert à Bercy en 2018 avait été super, on attendait ce moment avec beaucoup d’impatience même si le choix de la salle, l’arena de Nanterre, faisait planer une inquiétude. C’est environ la 12eme fois que je vois Iron Maiden depuis 1986, un peu moins pour ma femme et c’est la seconde fois pour nos (grands) enfants.

Les rues de paris sont déjà remplies de tshirt de Maiden. Mon aîné qui revient de province par le TGV entend le conducteur leur souhaiter « un bon concert de metal ce soir » à l’arrivée en gare de Lyon ! Et je peux constater de visu que des cohortes de futurs spectateurs peuplaient effectivement ce train.

La salle a annoncé des horaires particulièrement tôt puisque Maiden doit monter sur scène à 20h, peut-être parce que la salle est située hors de Paris ?! La première première partie Lord of the lost ne nous intéressant pas, nous visons 18h30 en prévision d’Airbourne. On arrive à Nanterre avec mon fils cadet. Pas difficile de trouver son chemin il suffit de suivre les files de hardos sur le parvis en direction de la Grande arche, tandis qu’un café fait de la vente à emporter avec AC/DC à fond.

L’entrée dans le bâtiment est fluide, quasi pas de temps d’attente. Je me précipite au stand de tshirt en vue de trouver le Purgatory auquel j’avais renoncé en 2018. Grosse déception : la gamme est renouvelé et globalement elle n’est pas enthousiasmante, à l’exception d’un Live after Death de belle réalisation (à 45€ ça peut…).

On rentre dans la salle, je suis sur les gradins côté gauche tandis qu’Agnès et les jeunes sont côté droit, sensiblement plus près de la scène. La fosse est gigantesque et, bien que placés en carré or, la scène est très lointaine. J’ai quelques inquiétudes…

 

Airbourne monte rapidement sur scène. On a beau se référer systématiquement à AC/DC, je ne retrouve pas le rythme rock de ceux-ci et leur musique s’inspire autant d’un Motörhead même si la voix est différente. Pour les groupes reprenant le style d’AC/DC, il me semble que des formations telles que Small Jackets, 42 decibels et autres Bona Fide sont autrement convaincants. C’est un style assez gueulard que je n’apprécie pas ; surtout le son ne me parait vraiment pas bon et excessivement aigu.

Arrive à l’heure dite le Doctor, doctor tant attendu. Le groupe démarre par le nouvel album avec le morceau Senjutsu. Le décor en forme de bâtisses japonaises est très beau mais si sa taille aurait été adaptée pour Bercy, elle pêche à l’arena compte tenu de l’étendue, il est difficile de l’apprécier pleinement.

D’emblée le son est catastrophique, c’est une bouillie qui rend le morceau méconnaissable. Et comme à cette distance les membres du groupe sont grands comme des allumettes (difficile de distinguer qui est qui), il faut se contenter des écrans. Bruce arbore un splendide chignon « à la japonaise ». Ils enchaînent avec Stratego où le son s’améliore un peu et c’est seulement avec Writing on the Wall qu’il devient passable ; le morceau est repris en choeur par la foule, manifestement il est adopté. Les écrans diffusent le dessin animé du video-clip qui n’a pourtant rien d’extraordinaire. Un Eddie en samouraï vient arpenter la scène.


Un temps inhabituellement long, sans explication, pour démarrer Revelations qui reçoit l’accueil prévisible que ce morceau mérite ; c’est là qu’on comprend qu’il s’agissait de changer le décor. Fini les pagodes, on retrouve les décors de la tournée précédente. On s’écarte ensuite de la set list de 2018 avec Blood brothers, le seul morceau issu de Brave new world. Puis Sign of the Cross de la période Blaze Bailey et Flight of Icarus.


 

Bruce introduit le morceau suivant en renvoyant à la série Fantomas, c’est Fear of the Dark ; il déchaîne un enthousiasme étonnant : le titre est excellent mais finalement pas plus que d’autres.

Suivent les ultras classiques Hallowed Be Thy Name, The Number of the Beast et Iron Maiden et c’est déjà le départ (comme quoi 3 morceaux du dernier album ça fait beaucoup même si un mois plus tôt Scorpions en a fait 5).

Deux rappels viennent toutefois donner une durée raisonnable à la prestation. En premier rappel un The Trooper à l’exécution pour le moins chaotique : quelle que soit l’origine du problème, ils ne jouent pas en rythme sans compter Bruce qui chante en décalage… Il faudra que le chanteur lance un décompte pour remettre tout le monde aligné. De manière un peu étonnante The Clansman est promu au rang des rappels suivi par Run to the Hills. Il est curieux d’entendre Bruce déclarer que Paris est devenu sa deuxième maison dans un français très approximatif, probablement encore moins bon que lors du concert de Bercy en 1986.

Un second rappel voit le speech de Churchill auquel s’enchaine bien sur Aces High, la scène étant surplombée par l’avion. On termine donc le concert par le morceau qui ouvrait la prestation en 2018.

Si on récapitule : il fallait regarder les écrans pour voir quelque chose et le son était mauvais. C’est assurément le concert de Maiden avec Bruce Dickinson le moins réussi auquel j’ai assisté. Et le prochain groupe qui passe dans cette salle, ce sera sans moi (nous) !

 

 

 









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