Hammerfall 2023 Le Trabendo

 Hammerfall

1er février 2023

Le Trabendo

 

Par une soirée glaciale, nous nous rendons avec mon fils cadet voir Hammerfall que je n’avais plus eu l’occasion de croiser depuis qu’ils avaient fait la première partie de Edguy au Café de la danse en 1999. Escortés par des files conséquentes de spectateurs qui se dirigent tant vers le Zénith que vers la Philharmonie, nous tournons nos pas vers Le Trabendo déjà conséquemment rempli. La salle est curieusement conçue, on y rentre par le côté sans que l’orientation de la scène soit très compréhensible : il faut dire aussi qu’installer le drapeau aux couleurs du groupe sur le côté et non en fond de scène, c’est plutôt contre-intuitif !

Rapide coup d’œil au merchandising : vraiment pas beaucoup d’efforts ; c’est curieux pour un groupe qui dispose d’une telle imagerie associée. Après quelques pas dans la salle, je constate que j’aperçois au mieux la tête des roadies qui installent les derniers éléments pour Hammerfall ! Nous décidons de nous positionner au petit balcon en fond. Très étroit, il permet de surplomber les spectateurs et compte tenu de la taille de la salle, on distingue bien la scène.

Le groupe monte sur scène avec Brotherhood extrait de leur dernier album (Hammer of Dawn - 2022) dont 3 titres seront interprétés ce soir. Le son est bon, le chanteur Joacim Cans assure très bien ; le groupe déclenche l’enthousiasme en interprétant deux morceaux anciens Any Means Necessary et The Metal Age. Les musiciens adoptent tous les clichés metal, guitaristes coordonnés en ligne tandis que le chanteur fait tournoyer abondamment sa chevelure.


Les morceaux s’enchaînent sans surprise mais avec entrain et dynamisme, l’ambiance est bonne. Ils jouent Hammer of Dawn, Blood Bound et le plus ancien Renegade. Le groupe alterne intelligemment les époques, ce d’autant plus aisément que leur style n’a guère connu d’évolution.

Le chanteur a une présence scénique indéniable et surtout sait manier la salle avec humour. Interrogeant pour savoir qui a déjà vu Hammerfall sur scène, il précise que dans un concert de metal on ne lève pas le doigt comme dans une salle de classe ! Après Venerate Me et Last Man Standing, le groupe se lance dans un medley de titres issus de l’album Crimson thunder (2002) (Hero's Return / On the Edge of Honour / Riders of the Storm / Crimson Thunder). Après Helloween et Accept récemment, cette formule est manifestement à la mode.


Annonçant le morceau suivant (« Let the hammer… », le chanteur demande à la foule de lui donner la fin du titre (« fall » bien sûr). Prétendant ensuite que le public n’a pas su le faire, il fait épeler avec humour le nom du groupe qui figure en gros sur scène. Let the Hammer Fall s’ensuit bien évidemment et le groupe pioche dans divers périodes pour terminer avec Glory to the Brave, Hector's Hymn, Dominion et enfin (We Make) Sweden Rock.


Le rappel nous offre Hammer High et Hearts on Fire. On aurait bien aimé un petit Heeding the Call d’autant que 1h30 de concert aurait permis un peu de générosité supplémentaire (BOC a joué 1h50 la fois dernière et ses leaders approchent 80 balais !). Un très bon concert, toutefois qui donne envie de revenir !


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