Offspring 2023 Bercy

 

Offspring

25 mai 2023

Bercy (Accor Arena)

 

Concert en famille ce soir, nous allons voir pour la première fois Offspring. Il était temps…

Nous arrivons après les premières parties, en gradins côté gauche, très bonne visibilité. L’atmosphère est festive, bon enfant. Un gros dirigeable aux couleurs du groupe survole la salle, fosse et gradins. Equipé d’une caméra, il projette sur un écran géant de la scène, les visages des spectateurs qui poussent des cris d’enthousiasme lorsqu’ils se voient. Rapidement la retransmission se transforme en concours d’embrassades puis en booty cam ! Rigolade garantie.


La tournée Let the Bad Times Rolling Tour vient en support du dernier album du groupe (2021) que j’ai trouvé d’une écoute plutôt agréable. Mais comme on le verra ce soir la set list, si elle ne l’oublie pas, est plutôt tournée vers un rappel des classiques ce qui évidemment sera apprécié du public. Le concert démarre avec Come Out and Play qui donne le ton. All I Want suivi par Want You Bad confirment l’énergie que dégage le groupe … et que lui renvoie la salle. Le dernier album est représenté par Let The Bad Times Roll  et  We Never Have Sex Anymore (on l’aurait apprécié plus encore en français comme la deuxième version de l’album), juste après Staring at the Sun. Les deux musiciens historiques, Dexter Holland (chant) et Noodles (guitare) sont bien entourés notamment par un batteur qui leur insuffle une énergie débordante.


La fosse est déchaînée : pogos, circle pits… La salle est particulièrement remplie, on voit même un spectateur parcourir la totalité de la fosse dans sa profondeur porté par la foule ! Bad habit est sauvage, l’ambiance au sommet.

Dexter et Noodles parlent beaucoup entre les morceaux, parfois longuement ; ça se veut amusant mais ça casse un peu le rythme d’autant que tout le monde n’est pas anglophone. Un petit medley de riffs vient apporter une étonnante mais heureuse coloration hard rock avec des extraits de Iron Man (Black Sabbath - on retrouve cet extrait dès un concert de 1997 Oster Rocknacht disp. sur youtube), the Trooper (Iron Maiden – ça tombe bien c’était mon t-shirt ce soir-là, une vraie préscience !) et  Sweet child o’ mine (Guns N’ Roses). L’arrivée de roadies sur scène arborant des pancartes portant des messages conceptuels (Gaga gaba Hey ou encore Hey Oh Let’s Go) annonce la reprise de Blitzkrieg Bop des Ramones.


Un temps calme au piano est consacré à une version apaisée de Gone away : certes, des étoiles en images de fond, des smartphones dans la foule, des bonnes intentions… bref, c’est très gnan-gnan. Ma préférence à la déferlante de classiques qui suivent : Why Don’t You Get a Job?, Pretty Fly (for a White Guy), et pour finir The Kids Aren’t Alright.

Avant le rappel, le dirigeable fait son retour en attendant les héros de la soirée. Ils reviennent pour un You’re Gonna Go Far, Kid sous une pluie de confettis puis l’énorme Self-Esteem. Au final un excellent concert même s’il aurait gagné à un peu moins de parlottes et un peu plus de musique.

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