Blind Guardian 2023 Elysée Montmartre
Blind Guardian
22 octobre 2023
Elysée Montmartre
C'est la première fois que je retrouve l'Elysée Montmartre
depuis sa réouverture en 2016 après l'incendie qui a dévasté les locaux en 2011.
Que de souvenirs dans les années 1990 de cette salle à taille humaine qui
accueillait la plupart des groupes de hard rock y compris les plus grands :
Megadeth, Black sabbath avec Dio, Accept, Blue Oyster Cult et même Iron Maiden
lors de la tournée « d'adieu » de Bruce Dickinson ! C'était le
haut lieu d'un genre qui aujourd'hui se répartit entre le Bataclan, l'Olympia
et d'autres salles encore. La capacité est idéale (1400 places), la scène est
très correctement visible et ce soir le son sera excellent.
Lorsque j'entre dans la salle, je suis frappé par la
densité : manifestement le public a répondu présent – le concert est
complet – à ce groupe que je connais finalement assez mal mais dont le dernier
album, The God Machine, a attiré mon oreille.
Je retrouve un ami et son fils, nous sommes sur le côté près
du deuxième pilier. Un peu loin de la scène pour les photos au smartphone mais
on fera avec !
Le groupe monte sur scène au son de Imaginations From the Other Side, le morceau ttirte de leur album classique de 1995. Une reproduction de la pochette de leur dernier album égaie la scène et des alternances de couleurs vont ponctuer le show.
Le son est bon, l'interprétation aussi, le public très
mobilisé. Blood of the Elves est le premier extrait du dernier album, il
passe très bien l'épreuve de la scène et si l'enthousiasme du public ne faiblit
pas, ce n'est évidemment rien en comparaison de Nightfall où la foule
s'égosille. Le bémol vient plutôt de l'habitude du chanteur Hansi Kürsch de s'adresser
longuement au public entre les morceaux. C'est sympathique, parfois drôle lorsqu’il
relate un incident à la Spinal tap – selon ses propres termes – alors qu'ils se
sont perdus dans l'après-midi et ne trouvaient pas l'Elysée Montmartre ;
mais c'est surtout un peu long d'autant que tout le monde ne partage pas son
aisance en anglais. Bref, ça casse nettement le rythme alors qu'on attend de la
musique ! C'est d'autant plus dommage que le chanteur, entouré à droite et
gauche de André Olbrich et Marcus Siepen (guitares), assure ses parties vocales
avec aisance.
The Script for My Requiem, un autre extrait de Imaginations... constitue un moment fort de même que le très bon Secrets of the American Gods issu du dernier opus. Hansi proclame son affection particulière pour la salle qu'il tient pour la plus belle d'Europe ; il rappelle également que cela fait 8 ans qu'ils ne sont pas venus jouer à Paris, un détail que probablement peu de personnes dans le public ignorait... Les morceaux heavy alternent fréquemment avec des titres acoustiques et/ou des ballades où la foule reprend les paroles en chœur.
Au total un bon show de 1h45, un répertoire assez équilibré
entre les albums du groupe (3 extraits du dernier album, de même que de Nightfall
in Middle‐Earth, les 9 autres titres se répartissant dans le reste de la
discographie). Sympathique !
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